Ce Range C9.3 est mon tout premier vrai vélo 29 po. J’ai roulé assez souvent sur des roues 29 po montées sur une variété de modèles et j’ai eu deux semi-rigides 29 po ces dernières années, mais je n’ai jamais senti que j’évaluais leur rendement à leur juste valeur. Tous mes vélos « principaux » étaient dotés de roues 650b depuis que Norco a commencé à construire des vélos de trail dont la géométrie est proportionnelle à la grandeur du cadre. À l’époque, ce concept était relativement nouveau. C’était un pas de géant que celui d’échanger les roues de mon vélo préféré pour des « roues de chariot ».
Au début, je ne comprenais pas vraiment tout le battage médiatique. La sensation était différente de celle de mon ancien Range 650b, mais cette différence était subtile au point où je me demandais si ce n’était pas juste dans ma tête. Il attaquait les virages plus lentement… il me semblait. Les sauts étaient plus hauts… peut-être. Sa conduite n’était ni plus rapide ni plus uniforme, juste différente. Et puis j’ai comparé mes temps Strava. Des records personnels presque chaque fois. En roulant à Whistler avec des amis sur des vélos de descente, je passais mon temps à appuyer sur les freins pour ne pas les dépasser dans les sections droites tellement mon bolide roulait vite. Au bout d’une semaine, la sensation du vélo est redevenue naturelle. Il mordait le sol et sa conduite confortable m’incitait à prendre chaque fois la ligne la plus abrupte, la plus technique et la plus difficile.
Une fois que le vélo et moi étions sur la même longueur d’onde, il était temps de commencer à le modifier pour qu’il soit vraiment adapté à mes besoins particuliers. Ce bolide serait mon vélo de choix pour tout, des courses Fiver de la NSMBA aux tours de circuits dans le véloparc de Whistler. J’ai donc remplacé certaines pièces.
J’ai commencé par les périphériques. Je roule sans gants autant que possible et j’ai tendance à passer beaucoup de temps assis sur la selle, alors je voulais que mes poignées et ma selle soient aussi confortables que possible, tout en restant minimalistes. Ma selle de choix était la nouvelle selle de Spank : la Oozy 220. Grâce à sa largeur de 220 mm, elle dispose d’une bonne plateforme de soutien pour pédaler sur de longues distances, mais elle est aussi suffisamment étroite pour ne pas gêner mes mouvements dans une descente à pic. C’est une selle flexible, je m’attendais donc à ce que le transfert de puissance en souffre quelque peu, mais c’est un compromis que je faisais volontiers étant donné le confort que cette selle offre.
Les DeathGrips de DMR sont mes nouvelles poignées préférées. Je les aime encore plus que mes anciennes poignées préférées, les Crosstrainers d’ODI. Le processus de conception de DMR pour cette poignée a été particulièrement long, mais le résultat donne une adhérence presque parfaite selon moi. Les DeathGrips sont dotées de trois motifs adhérents populaires, en plus d’être assez étroites pour éviter que les mains se fatiguent. Leur adhérence leur permet d’être utilisées même lorsqu’il pleut et elles sont assez confortables pour les véloparcs. Ce que j’aime le plus? Le motif de champignon à l’intérieur de la poignée. Ce dernier prévient les cloques du pouce (un problème pour moi chaque mois de juin quand je commence à passer beaucoup de temps au véloparc).
Pour les roues, j’ai choisi les Flow MK3 de Stans, une paire de roues qui conviennent à l’enduro et qui sont un peu plus larges et légères que ceux dont mon vélo était équipé à l’origine. Je les ai choisies pour trois raisons :
1. Excellente sensation dans les sentiers (leur flexibilité est parfaite pour mon style de conduite),
2. Poids très respectable (1900 la paire), et
3. Un moyeu à engagement rapide qui se reconstruit facilement.
J’effectue beaucoup d’atterrissages latéraux et ces roues tiennent le coup à merveille.
Bien que l’élément suivant ne compte pas comme une mise à niveau (le vélo est vendu avec une transmission GX complète), je voulais qu’on saisisse à quel point sa transmission Eagle est incroyable. Elle offre une plage de rapports immense et un changement de vitesse sans faille dans un ensemble attrayant et facile à installer. Ses cinquante dents à l’arrière suffisent pour me sortir des ennuis dans les montées et j’ai toujours l’impression de ne jamais manquer de vitesse dans le véloparc. 10 sur 10.
Le changement le plus important que j’ai apporté à ce vélo, c’est sa suspension. La raison de cette décision, c’est que j’avais envie de retourner à Rockshox, le système de mes anciens Range et celui auquel je m’étais habitué. Une Lyrik à l’avant et un Super Deluxe à l’arrière facilitent l’installation et me procurent le réglage dont j’ai besoin pour rouler sur les conditions de piste très variées auxquelles je dois tenir compte chaque semaine. J’ai mis une seule entretoise à l’avant et à l’arrière, ce qui donne au vélo une sensation de suspension plus linéaire. Ça me va bien, car j’ai réglé le degré d’affaissement de 20 % à l’avant et 25 % à l’arrière, un ajustement un peu moins important que le réglage du système d’origine. Ce que je perds en souplesse au début de la course, je rattrape vers la fin du débattement pendant que je dévale mes sections techniques préférées alors que mes roues sont collées au sol.
Voilà donc ma nouvelle configuration de vélo! Si l’une de ces pièces, les mises à niveau ou le vélo lui-même vous intéressent, passez chez votre détaillant Live to Play Sports local qui peut vous fournir tout ceci, en plus de vous aider à régler votre suspension afin qu’elle convienne à votre style de conduite.