Un texte de Derel Kidd, coordonnateur en marketing chez LTP Sports
Depuis le Crankworx de l’an dernier, je suis obsédé par le nouvel Aurum HSP de Norco après que mon ami Jack, un coureur de l’équipe Norco, m’ait prêté son prototype pour quelques tours de piste. Après moins d’une minute de conduite, j’avais conclu que c’était le vélo le plus rapide (et donc le plus amusant) que j’aie jamais enfourché. J’ai fait une demi-douzaine de tours dans le stationnement poussiéreux du véloparc jusqu’à ce que le soleil couchant (et la fermeture des télésièges) m’oblige à le rendre. J’étais accro. De retour à Vancouver, j’ai immédiatement commencé à harceler les ingénieurs, les concepteurs de vélos et tous les employés de Norco avec qui je pouvais discuter de ce sujet. J’essayais désespérément de mettre la main sur un Aurum le plus rapidement possible.
Lorsqu’un cadre est finalement arrivé (un prototype non peint), on m’a dit que le cadre était à moi si je le peignais moi-même. Eh bien, devant une toile vierge comme celle-ci, on peut facilement imaginer comment les idées se bousculaient dans ma tête. Je voulais quelque chose de discret, quelque chose avec un peu de cachet qui laisse deviner son style cool et qui vous incite à jeter un second regard…
Alors naturellement, j’ai demandé des conseils à Brendan Van Den Bosch, le gourou du design graphique de Norco et un ancien graffiteur. Nous avons produit un schéma de peinture éclaboussant qui ressemble au lendemain d’un combat de paintball à un défilé de fierté gai.
Le mot « euphorie » ne suffit même pas à exprimer ce que je ressentais en admirant mon montage. J’ai commencé à choisir les composantes qui rendent justice au cadre.
Selon moi, les deux composantes les plus importantes sur un vélo de descente sont les freins et les pneus. On peut décrire mon style de conduite comme étant « hasardeux et novateur… mais pas dans le bon sens ». Toutes les composantes devaient fournir à mes descentes autrement désordonnées un minimum de contrôle et contribuer de manière importante à garder mes organes vitaux à l’intérieur de mon corps. Voici donc les freins Code RSC de SRAM et les pneus Magic Mary Addix de Schwalbe.
Les Code RSC sont les freins de descente vedette de SRAM. Équipés de quatre pistons surdimensionnés, d’une portée ajustable sans outils et de la nouvelle came SwingLink de SRAM, les Codes sont des freins vraiment efficaces. Ils ne surchauffent pas, ils sont faciles à purger et ne nécessitent pas d’entretien constant. Mieux encore, la came SwingLink signifie que je peux relever mes leviers de frein pour qu’ils réagissent presque instantanément, tout en offrant suffisamment de modulation pour empêcher les roues de bloquer. Rassurez-vous, si vous avez des ennuis et que vous avez absolument besoin que vos roues arrêtent de tourner, il suffit d’appliquer une bonne pression sur les leviers de frein et vous arrêterez comme si vous veniez de jeter l’ancre.
Les pneus Magic Mary de Schwalbe servent de modèle en matière de pneus adhérents pour la descente depuis aussi longtemps que je roule sur des vélos de descente. Leur nouvelle gomme de caoutchouc Addix permet aux utilisateurs de choisir entre des mélanges de caoutchouc qui sont durables et fournissent beaucoup de rapidité ou ceux dont la texture très douce évoque les planchers de salles de cinéma. Le Magic Mary DH est un pneu colossal à tringles rigides et 7 plis qui pèse plus de 1400 g par pneu. Je suis convaincu que si je ne traverse pas des champs de mines, ces pneus ne vont jamais avoir de crevaisons. Pour avoir déjà roulé avec des pneus en caoutchouc Addix, je peux vous garantir que leur durée de vie est considérablement plus longue que ce à quoi on pourrait s’attendre, même lorsqu’on est aussi obsédé par les dérapages que moi.
Pour veiller à ce que mes pneus conservent leur forme ronde afin que je réussisse à éviter les bosses, les roches et les petits enfants, je les ai installés sur une paire de roues Oozy trail 345 de Spank. Ce n’est pas le premier vélo que j’équipe de roues Spank et ce ne sera pas non plus mon dernier. Les Oozy Trail fournissent un parfait équilibre entre le poids (les deux roues pèsent moins que mon pneu arrière), la largeur (un diamètre interne de 30,5 mm donne à mes Mary un angle latéral idéal pour affronter les virages serrés) et la rigidité (les jantes Oohbah à double paroi m’ont permis de garder mes lignes, même les plus floues). À 850 $ la paire, ces roues ont aussi un prix très raisonnable!
J’ai aussi choisi une cassette de descente SunRace à 7 vitesses qui est spécialement conçue pour être utilisée avec des dérailleurs de descente à chape courte. À 234 g, la CSD100 est assez légère, elle coûte moins de 50 $ et sa finition noire mate fait très « dur à cuire ».
Enfin, je veux saluer au passage mon guidon Descendant de Truvativ et mes poignées Deathgrips de DMR. Ce guidon signature de Kyle Straight est offert dans une largeur ridicule de 808 mm (pour les dégingandés qui n’ont pas peur des arbres). Il est orné d’un aigle stylisé… pour des points de liberté supplémentaires. Il est raide et confortable, en plus d’être mis en valeur par ma paire de poignées Deathgrips de DMR qui, d’après moi, sont les poignées les mieux conçues de tous les temps.
Donc, si vous voyez un Aurum HSP de couleur vive rouler sur le flanc de la montagne Whistler par un type qui a l’air de fermer les yeux, n’hésitez pas à me dire bonjour. En attendant, passez voir votre détaillant Live to Play Sports local. Il vous aidera à choisir tous les joujoux qui ont permis à ce bolide de descente de passer d’une monstruosité à une monstruosité un peu plus rapide.