Il y a quelques mois, j’ai répondu à un micromessage écrit par une certaine @ellyblue qui demandait à ses contacts combien d’argent ils dépensaient annuellement sur leur vélo de navettage. Cette question faisait référence à un blogue qu’elle avait récemment publié sur le site de Bicycling Magazine et qui tentait de briser le mythe selon lequel le transport en vélo était fort coûteux.
En tant qu’obsédée de cyclisme qui possède plusieurs vélos, je lui ai vite répondu que je dépense bien plus que 308 $ par année. En fait, je préfère oublier le chiffre exact!
Sa réponse? J’ai besoin de distinguer les dépenses reliées au navettage de celles encourues pour le vélo récréatif : des sacoches et un porte-bagages achetés pour le navettage sont des dépenses qui s’apparentent davantage à une carte d’autobus ou un changement d’huile qu’à un nouveau vélo de montagne ou un réservoir d’hydratation.
Je ne l’avais jamais vu de cette manière. Jusqu’à maintenant, je croyais que toutes les dépenses reliées au vélo devaient être regroupées en une seule catégorie.
J’ai commencé à pédaler jusqu’au boulot en 2005 alors que j’habitais à Ottawa. Maintenant que je suis à Port Coquitlam et que mon mari et moi possédons une voiture, nous l’utilisons le week-end pour faire nos emplettes, puis nous enfourchons nos vélos de montagne en direction du North Shore. La semaine par contre, la plupart de nos déplacements se font en vélo. J’ai donc repensé à la question de @ellyblue.
Comme toute autre chose, l’achat initial d’un vélo peut entraîner beaucoup de dépenses supplémentaires (un casque, des lumières, des garde-boue, un multi-outil, une pompe et peut-être même un porte-bagages et des sacoches). Cependant, tous ces items dureront longtemps si on les entretient un peu. Une fois ce premier achat effectué, combien de sous doit-on alors dépenser pour se rendre confortablement au boulot à vélo?
Il n’y a, bien entendu, aucune réponse à cette question ; tout dépend du montant que l’on est prêt à débourser (un vélo de cyclocross en carbone par exemple). Personnellement, je trouve que le montant annuel approximatif de 300 $ de @ellyblue est probablement juste. Je roule sur un hybride ordinaire et toutes les réparations se font chez moi, mais je suis une accro d’accessoires : la plupart de mes achats annuels sont reliés à des accessoires et des vêtements. Même si je songe aux années où j’ai acheté de gros items tels qu’un nouveau vélo ou des vêtements pour la pluie, le coût du navettage est encore bien inférieur à ceux d’une voiture ou du transport en commun. Et en plus, pédaler me rend si heureuse!
Ce que j’ai retenu de cet échange n’est pas tant de savoir ce que j’ai (ou quelqu’un d’autre) dépensé sur de l’équipement de navettage, mais plutôt que le vélo en tant que moyen de transport est semblable à une voiture. Le fait que le vélo me procure du plaisir ne diminue en rien son importance : le navettage en vélo contribue largement à réduire les coûts et les émissions de dioxyde de carbone, en plus de favoriser la forme physique et la santé mentale.
À partir de maintenant, le budget annuel de notre ménage comprendra un poste pour les dépenses reliées au transport à vélo. Il sera tout près du poste consacré à l’assurance auto et aux changements d’huile.
Il n’est plus question de justifier l’achat d’un nouveau casque ou de chaussures de vélo pour l’hiver ; on doit plutôt reconnaître que le navettage constitue une partie très importante de notre mode de vie. Même si l’on dépense une certaine somme pour être confortable, heureux et en sécurité, c’est encore bien moins cher que d’être coincé dans le trafic!
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Rachael Raven est la coordinatrice du contenu web de Live to Play Sports et la rédactrice en chef de livetoplaysports.com. Vous êtes invité à lire son blogue mensuel qui porte sur ses réflexions sur le monde du cyclisme, y compris les événements gravitant autour du bureau de LTP à Port Coquitlam. Cliquez ici pour en savoir plus sur Rachael.